Texte de Marie-Anne.
Le jour de mes trente ans, mon fils m’a dit que j’étais vieille. Comme cela fait déjà de nombreuses années, ce point semble donc acquis. Mais qu’en est-il de la connerie ? La question peut se poser vu que je fais partie des opposants à la 5G et que le rejet de la nouveauté est souvent mentionné comme devant assurément être la cause d’une telle opposition, à l’instar de ceux qui avaient peur des trains à vapeur, des voitures à essence, de l’électricité, etc.
Ou alors il est fait mention d’un manque d’informations pouvant expliquer cette crainte.
Ou encore une propension à réagir de manière beaucoup trop émotionnelle.
Ou être technophobe.
Ou à être influencé par de sombres idées complotistes.
Ceci pouvant ainsi laisser supposer que les opposants sont juste des vieux cons ignorants. D’où ma question, titre de cet article.
Je fais partie des dinosaures qui ont connu le monde d’avant internet et d’avant les téléphones portables. Et même d’avant les ordinateurs. Mais de ces dinosaures qui ont été enthousiastes à l’arrivée de l’informatique et de toutes les possibilités qui s’offraient à eux, qui ont délaissé avec plaisir les bandelettes correctrices pour machine à écrire, et à l’arrivée d’internet se sont empressés d’utiliser les mails, de faire leurs paiements en ligne, etc.
Un de mes jobs a d’ailleurs consisté à tester un logiciel, puis à former les utilisateurs, voire répondre aux problèmes par téléphone, genre helpdesk.
J’utilise toujours un ordinateur et Duckduckgo est mon ami.
Mais je n’ai pas répondu à l’appel de la sirène nommée smartphone. J’avais déjà fait de la résistance à l’apparition du sans-fil : le téléphone dect (téléphone fixe sans fil) n’avait pas réussi à me séduire, et je n’ai jamais été convaincue de la nécessité du sans-fil pour des souris et claviers.
Mais techniquement, c’est sûr que c’est génial ! Et la téléphonie mobile est une chose formidable, pratique et qui a de réels avantages, sans parler des cas d’urgences. Toutefois, il est troublant d’entendre des anciens collaborateurs de la Silicon Valley raconter leur travail qui consistait à rendre les utilisateurs dépendants.
https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/video-les-repentis-des-applis_4097283.html
Et force est de constater, en regardant autour de soi, qu’ils ont été très performants dans leur job.
C’est donc en ayant la chance de ne pas y être accro que je vais présenter quelques aspects du sans-fil que je trouve discutables.
Aspects sanitaires.
Un rayonnement non-ionisant de forte intensité EST dangereux. La question qui divise est : à partir de quel niveau l’est-il ?
En 2005 l’OFEV écrivait :
Les effets néfastes d’un rayonnement non ionisant de forte intensité sur la santé humaine ont été prouvés scientifiquement, et de manière incontestable. Toutefois, dans notre environnement, les personnes ne sont jamais exposées à des immissions aussi élevées, excepté lors d’accidents au travail. Des effets biologiques peuvent néanmoins déjà se manifester à des intensités très inférieures aux valeurs limites de nocivité recommandées au plan international. La science n’étant pas en mesure d’évaluer la dangerosité de ces effets, le meilleur remède reste la prudence.
Et aujourd’hui, alors qu’il est admis qu’il existe des personnes électro-sensibles (environ 7% de la population), il est fréquemment dit que les effets des ondes électromagnétiques sur la santé ne sont pas prouvés, qu’aucune étude ne prouve une quelconque dangerosité, que les ondes sont autant cancérogène que le café et les cornichons, et pour les électro-sensibles, que ce n’est pas prouvé que les ondes en soit la cause, et il leur est conseillé d’arrêter de se focaliser là-dessus. Ce qu’ils aimeraient d’ailleurs beaucoup pouvoir faire.
En fait, il s’avère que de nombreuses études arrivent à des conclusions de dangers et de nombreux appels de scientifiques ont été faits pour mettre en garde contre ces risques et demander une baisse de l’exposition, et ceci depuis les années 2000.
https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be/appels
Les deux plus grandes études ont rendu leurs résultats en 2018. A la suite de cela, la responsable de l’institut ayant réalisé une des études a mentionné que ces résultats justifiaient, selon elle, la réévaluation prioritaire de la cancérogenèse induite par les radiofréquences.
Sauf erreur, d’autres scientifiques se sont joints à elle et ont fait cette demande.
Toutefois toutes ces études citées sont souvent jugées non significatives. Ou nécessitant quelques études complémentaires.
Mais jugées ainsi par qui ?
Sans surprise, par des groupes où on retrouve une très grande majorité de représentants des opérateurs et des services de télécommunications, tel le groupe qui devait rendre un rapport sur la mise en place de la 5G en Suisse.
https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/electrosmog/dossiers/rapport-groupe-de-travail-telephonie-mobile-et-rayonnement.html (membres en page 3)
Quant à Martin Röösli, membre du groupe ci-dessus, mais également directeur du groupe BERENIS (groupe chargé par la Confédération d’étudier les publications sur le rayonnement), il a été mis en cause par plusieurs scientifiques quant à ses rapports d’études. Mais surtout, il est aussi membre de l’ICNIRP, la commission internationale à la base des valeurs limites en vigueur dans de nombreux pays et qu’on prend souvent comme référence. Or la neutralité de cette commission a souvent été remise en question.
Peut-on parler de jugements sans conflits d’intérêt ?
Or, en rejetant l’existence même des risques, on n’a pas encouragé le questionnement des utilisateurs, ce qui n’a pas permis de réaliser des observations. Et, alors qu’il est fréquent qu’un médecin demande ce que l’on mange, boit, si l’on fume, fait du sport, etc, il n’est jamais demandé si on a un wifi allumé chez soi, chez le voisin direct, un téléphone dect, une antenne à proximité, un smartphone en permanence sur soi, etc. Ce qui fait qu’on n’a peu d’élément pour juger des éventuelles corrélations entre les concentrations d’ondes actuelles et les troubles de santé dont les causes ne sont pas connues (et il y en a beaucoup). Les effets potentiellement pathogènes n’étant pas immédiats à moins d’une très forte exposition (risques reconnus scientifiquement), seule une accumulation de renseignements peut donner des indices. Ce ne seraient certes pas des preuves, mais peut-être des éléments d’observations qui pourraient s’avérer intéressants. Il est absurde que des milliers d’études soient faites sur des rats (ou autres animaux de laboratoire) que l’on soumet à des doses plus ou moins fortes de rayonnement, mais que de simples observations dans la vie de tous les jours des humains soient proches du néant.
Il y a toutefois les médecins de l’environnement qui alertent depuis plusieurs années sur ce point.
http://www.aefu.ch/20/themes/pollution-electromagnetique/
Et pour les personnes (dont les électro-sensibles) qui font de telles observations dans leur vie, l’explication récurrente est que c’est dans la tête : un effet nocebo.
Sauf qu’il y a quand même de nombreuses études sur des animaux qui tendent à trouver de réelles conséquences physiques. Et une récente analyse de 190 études arrive à la conclusion que les ondes pourraient être coresponsables de la disparition des insectes.
Nocebo aussi ?
Un livre passionnant (Les Marchands de doute de N.Oreskes et E.M.Conway) retrace les mesures prises dans le passé par certains milieux industriels pour que les études scientifiques ne viennent pas perturber leur plan et leurs ventes.
Le cas le plus connu est celui du tabac qui a continué à bénéficier du doute quant à sa dangerosité durant plusieurs décennies après qu’il y ait eu des preuves tangibles de ses dangers.
Une série de podcast rts résume les chapitres du livre.
Sur le tabac :
Sur le réchauffement climatique :
https://www.rts.ch/play/radio/mystificascience/audio/semer-le-doute-sur-le-climat-s2e8?id=11456089
Et il y a encore d’autres exemples similaires, tout aussi édifiants.
A chaque fois, le moyen utilisé est le doute quant à la dangerosité en disant qu’il n’y a pas de preuves scientifiques. Et éventuellement que des études supplémentaires sont nécessaires.
Exactement ce qui est dit aujourd’hui par les partisans de l’utilisation massive des réseaux sans-fil. Ce qui était utilisé pour le tabac (« beaucoup de gens fument depuis longtemps et se portent très bien ») est utilisé pour l’exposition aux ondes, faisant croire que cela en démontre l’innocuité (« il y a plein d’antennes, de téléphones et de wifi, si cela représentait un danger, cela se saurait »), balayant toutes les études et tous les avis émis par des scientifiques avec une affirmation qui ne repose sur aucune logique sanitaire.
Certes cette similitude n’est en rien une preuve, mais elle mérite qu’on y réfléchisse avant de donner foi à ce genre d’argument simpliste.
Aspects environnementaux.
Les smartphones sont devenus hyper-puissants mais souvent seule une infime partie est utilisée. Ces outils ont généré un immense business et représente une part non négligeable de consommation énergétique, pour leur fabrication et pour leur utilisation, en plus des datas center.
D’autre part, des appareils qui ne consommaient pas d’énergie pour leur utilisation ont été changé, ou vont l’être, tels les téléphones fixes qui ont maintenant besoin d’un routeur et les anciens compteurs électriques, mécaniques, réparables, d’une durée de vie d’au moins 50 ans, doivent être remplacés par des compteurs communicants (c’était un tout petit point dans un article de la loi « Energie 2050 » acceptée en votation ), dont la durée de vie n’est que d’environ 10 ans. Et ils consommeront eux-mêmes de l’énergie. Certes peu, mais ceci dans chaque foyer. Tout ça sous le prétexte d’une potentielle économie d’énergie, qui n’est pourtant pas garantie.
La 2G sera arrêtée. Or, si les téléphones 2G ont le gros défaut d’émettre plus fortement que les générations suivantes, cette technologie est encore utilisée dans d’autre cas, tels par des GPS et des systèmes de sécurité et d’alerte (en espérant que ce ne soit pas lors d’une panne d’ascenseur qu’on se rendra compte que le système fonctionne toujours en 2G….).
Les ondes FM ne seront plus utilisées par les radios officielles et de nouvelles antennes seront nécessaires.
Et à chaque fois, une quantité non négligeable de matériel est jetée, avec un taux de recyclage très faible pour de nombreux composants.
Par ailleurs, la 5G devrait consommer plus que les technologies précédentes.
https://spectrum.ieee.org/telecom/wireless/5gs-waveform-is-a-battery-vampire
Les milieux des télécoms prétendent l’inverse, mais ils ne prennent en compte que l’efficience de transfert d’une même information, sans tenir compte de toute l’infrastructure.
A ce sujet, il semblerait que les antennes 5G d’une ville chinoise sont maintenant arrêtées la nuit parce qu’il a été constaté qu’elles consommaient trop d’énergie.
Et ceci alors même que la dite technologie est vantée pour ses qualités à, soi-disant, n’émettre qu’à la demande et donc consommer moins…
A cela s’ajoute l’énergie de fabrication des nombreux objets connectés. Et le fait qu’une nouvelle technologie tend à provoquer un effet rebond.
https://ecoinfo.cnrs.fr/effets-rebond-du-numerique/
Luc Julia, co-créateur de la reconnaissance vocale Siri, raconte dans son livre L’intelligence artificielle n’existe pas comment il voit le monde dans une vingtaine d’années : tous les objets du quotidien connectés, en lien direct avec nos emplois du temps, nos données médicales, capables, par exemple, de nous proposer ce qu’il y a de mieux pour notre repas en fonction des paramètres déjà cités et des aliments présents dans notre cuisine. Rêve ou cauchemar, c’est selon les goûts de chacun. Mais une chose est sûre, il est loin des Amish dont E. Macron a qualifié les opposants à la 5G. Néanmoins, dans ce même livre, il admet que le projet de ce monde tel qu’il le rêve se heurte à un très gros problème environnemental non résolu pour l’instant : « Nous sommes face à un problème écologique sérieux et cette course au big data est en train de nous mener droit dans le mur. » p.278
Le collectif GreenIT, qui appelle à une sobriété numérique, parle aussi de l’importance d’une réflexion quant à l’usage du numérique.
De même que les études du ThinkTank The Shift Project.
Aspects liés à la protection des données.
Chacune des nouvelles technologies facilite le traçage et le transfert de nos informations. On y a été habitué lentement, par palier, les abonnements auparavant en format papier étant remplacés peu à peu par des cartes renfermant nos identifiants. Et c’est vrai que c’est très pratique : les cartes de fidélité, les abonnements de trains, la géolocalisation des téléphones, etc. ont de réels avantages. Juste un petit souci de protection des données, souvent balayé d’un « si on n’a rien à cacher, il n’y a pas de problèmes »….. Mais la vraie question que nous devrions nous poser, c’est : Avons-nous tout à montrer ?
Le régime politique chinois y a trouvé des outils à la mesure de ses envies de contrôle et de répression. Le tout présenté sous un bel emballage d’aspect sécuritaire et de bien-être social : faire une société où chacun se comporte bien, où, grâce au crédit social, les gentils sont récompensés et les méchants punis. Comment peut-on ne pas vouloir ça chez nous aussi ?
Mais le prix à payer est aussi à prendre en compte.
https://pages.rts.ch/emissions/geopolitis/11047229-tous-traces.html
Certes, notre régime politique n’est pas le même qu’en Chine. Mais des événements tragiques peuvent amener à se tourner vers ce modèle de surveillance ou à augmenter notre dépendance au numérique. Ainsi le maire de Nice, ville durement touché par l’attentat de 2016, insiste pour utiliser des caméras à reconnaissance faciale. Pour l’instant il n’a obtenu qu’un test sur la voie publique pendant le carnaval 2019, mais il continue à réclamer une autorisation d’utilisation. Chez nous, à cause du coronavirus, il a été recommandé d’utiliser de préférence les paiements électroniques, d’utiliser les applications pour les achats de tickets, la fermeture des commerces a augmenté les achats en ligne, les contacts et les enseignements supérieurs se font par vidéo-conférence, de même que le travail chaque fois que c’est possible. Ainsi la pandémie a eu un effet accélérateur de la numérisation de la société, numérisation d’ailleurs souhaitée par l’ONU qui a créé un groupe pour la gouvernance numérique mondiale. Les buts avoués sont bien sûr très recommandables, mais la présence de Jack Ma, fondateur du groupe chinois d’e-commerce Alibaba et de Vincent Cerf de Google laisse songeur sur les valeurs altruistes qui seront défendues. A noter qu’il y a aussi Doris Leuthard, ancienne chef du DETEC, en poste lorsque la 5G a été mise dans les starting-block en Suisse, et Mélinda Gates.
https://www.ictjournal.ch/news/2018-07-13/doris-leuthard-travaille-a-la-gouvernance-de-la-numerisation-aux-cotes-de-melinda
L’UIT, fortement guidé par la Chine, a des souhaits de connexion mobile, partout, de tout et de tout le monde. Et le premier fournisseur d’équipements 5G est chinois : Huawei. Une « guerre » se joue ainsi à travers la 5G entre la Chine et les USA.
https://www.arte.tv/fr/videos/091146-027-A/le-dessous-des-cartes/ visible jusqu’au 19.1.21
La pression est donc forte.
Mais quel est le prix à payer pour une telle société ? Et quels moyens sont acceptables et lesquels ne le sont
pas ?
La nécessité.
La numérisation ne dépend pas exclusivement de la 5G : le télétravail, les vidéos-conférences, etc peuvent parfaitement se faire par le réseau câblé (cuivre ou fibre optique) qui offre même une meilleure qualité et stabilité. Plusieurs associations suisses opposées à la 5G demandent que les connexions intérieurs soient faites par réseau fixe (libre à chacun ensuite, chez lui, de même pour les entreprises et industries, d’utiliser ou non du sans-fil en interne), alors que la tendance inverse est encouragée par la 5G.
Certes, la réflexion doit aussi être faite au niveau individuelle : qu’en est-il du bien-fondé d’une connexion ultra-rapide partout ? Peut-être parce qu’il a zappé cette question, le consommateur est devenu dépendant et réclame aux opérateurs qu’il n’y ait aucune coupure, où qu’il soit : sous-sols, tunnels, trains à grande vitesse, forêt, montagne, etc. et qu’il puisse télécharger des fichiers « lourds » tels des vidéos, dans n’importe lequel de ces endroits. Est-ce bien raisonnable ? Si la possibilité d’un appel de secours est sans conteste un bienfait, l’internet à haut débit en tout lieu est-il une nécessité ? Il y aurait bien sûr des utilisations très utiles qui en découleraient, mais c’est le rapport prix / résultat qu’il faut interroger.
Voulons-nous d’un monde hyper-connecté à tous les niveaux de notre vie et ceci quel qu’en soit le prix à payer, sanitaire, environnemental et privé ?
Je ne m’oppose pas à toute numérisation. Je m’oppose à une fuite en avant vers un monde ultra-connecté dont le prix à payer pourrait être au-dessus de nos moyens. Je m’oppose à une augmentation du réseau sans-fil qui péjore déjà la vie de nombreuses personnes et je demande qu’une réflexion approfondie soit faite sur le meilleur rapport entre les besoins et les conséquences avant d’installer des milliers de nouvelles antennes.
Un peu comme un médicament pourtant prometteur n’est pas souhaitable si ses effets secondaires sont trop importants.
Et aussi parce que certains « progrès » nous coûtent cher maintenant : pollution avec ses nombreuses maladies, réchauffement climatique, perte de biodiversité, etc.
Le sujet est très complexe et je n’ai fait que l’effleurer, malgré la longueur de ce texte. Je n’ai par exemple pas du tout parlé de la technique utilisée par les antennes adaptatives, ni des valeurs-limites qui posent problème aux opérateurs et qu’ils souhaitent voir augmentées, ni des ondes millimétriques qui sont souhaitées dans un futur plus ou moins proche, et d’autres choses encore. Pour des détails supplémentaires, il est possible de lire la version longue de modèle de lettre d’opposition aux antennes sur https://onsebouge.ch/modeles/opp-ant/
Mais je vais m’arrêter là et reformuler ma question de départ dans une version moins vulgaire : si je m’oppose au déploiement de la nouvelle technologie 5G, est-il raisonnable d’en conclure que c’est seulement parce que, vu mon grand âge, je suis dans la crainte de la nouveauté ?
A propos de l’auteur:
Ecolo depuis longtemps, je ne suis militante que depuis la vente des fréquences de la 5G : ça a été la goutte de trop ! Ma position par rapport à l’échiquier politique est variable en fonction des sujets, aucun parti ne répondant entièrement à mes aspirations, même pas les Verts. Mais lors des votations, si je ne sais vraiment pas que voter et que je me fie aux recommandations des partis, je choisis plutôt de voter l’inverse du PLR.un livre : Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
un film : Jagten (fr : La Chasse) de Thomas Vinterberg
un documentaire : Le jeu de la mort écrit et produit par Christophe Nick
Une interview intéressante (mise en ligne le 8.12.20) de Jean-Marc Jancovici du Shift Project résume très bien l’aspect environnemental sur ce sujet: https://www.youtube.com/watch?v=cm8noqAt1bs