Retrouvez l’intégralité de ses textes ici.

Diplômé de science politique, je poursuis mes études tout en tâchant d’affiner ma vision du monde et mon positionnement idéologique entre les différents courants qui le traverse. Je vais tracer à grands traits quelques points importants, qui seront développés au cours de mes textes.

Je commencerai par mentionner ma croyance dans le fait que les hommes s’inscrivent forcément dans une collectivité particulière, qu’ils ne sont pas des individus isolés. J’accorde donc de l’importance aux collectivités historiques dans lesquelles naissent les individus, qui en Europe ont pris la forme que nous nommons nation. Je précise que je m’inscrit dans la définition donnée par Ernest Renan. Souhaitant vivre dans une communauté politique libre et indépendante je suis aussi, évidemment, souverainiste et opposé aux projets supranationaux.

Plus globalement sur le plan international, je me rapproche d’une vision globalement westphalienne, attachée à la souveraineté interne et externe de tous les États, ce qui m’éloigne des idéologies interventionnistes ou impérialistes. Les états-nation sont également un moyen d’articuler l’universel et le particulier – articulation à laquelle j’attache plus largement une certaine importance et plusieurs de mes réflexions.

Je suis également fortement attaché à l’État, car, sans nier les dangers d’un État trop puissant et dominateur, il est avant tout un instrument de la collectivité pour agir et est au service de sa survie, ainsi que le moyen par lequel nous obtenons les droits que nous fourni notre statut de membre d’une communauté politique. Appartenance et avantages qui, en contrepartie, justifient un certain nombre de devoirs. La citoyenneté permettant d’articuler la collectivité et l’individu. J’ajoute en passant que l’école joue évidemment un rôle de premier plan dans la formation des futurs citoyens.

Dans le domaine économique, je suis plutôt en faveur d’une intervention de l’État, sous forme d’investissements, de grandes orientations, ou de préférence nationale et de protectionnisme dans le cadre d’une politique d’autosuffisance nationale. Plus largement, je soutiens également la mise en place de services publics et de certaines mesures sociales, par devoir envers certains membres de la collectivité.

Même s’il est préférable de ne pas se définir par opposition, je peux toutefois marquer un certain anti-libéralisme, en prenant soin de définir celui-ci plus largement qu’une simple doctrine économique, et m’inscrire dans une recherche d’alternative à celui-ci. Sur le plan sociétal, je peux également me positionner contre ce que l’on peut qualifier, en attendant un meilleur terme, de progressisme post-moderne.

Je mentionne enfin mon attachement à certaines notions qu’il conviendra de définir plus complètement en même temps que leurs conséquences, comme la laïcité ou l’assimilation. Convaincu de l’importance de l’histoire et de ce que nous recevons du passé, je suis naturellement aussi attaché à la notion d’héritage, au sens large.

 

Quelques citations inspirantes :

 

« Né citoyen d’un état libre, et membre du souverain, quelque faible influence que puisse avoir ma voix dans les affaires publiques, le droit d’y voter suffit pour m’imposer le devoir de m’en instruire. » – Rousseau.

« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. » – Ernest Renan.

« Une patrie se compose des morts qui l’ont fondée aussi bien que des vivants qui la continuent. » – Ernest Renan.

« L’homme est par nature un animal politique. » – Aristote.

« Revenez à l’Antique, ce sera un progrès. » – Verdi.

« Les économistes se fixent une tâche trop aisée, et peu utile s’ils peuvent seulement nous dire que lorsque l’orage sera passé, l’océan sera à nouveau plat. » – Keynes.

« Fidélité au pays toujours. Loyauté envers le gouvernement, quand il le mérite. » – Mark Twain.

 

Quelques auteurs et livres de référence :

 

Régis Debray, notamment Éloge des frontières ou Civilisation : comment nous sommes devenus américains.
René Girard,
La Violence et le Sacré et Le bouc-émissaire.
Pierre Manent,
La Raison des nations : Réflexion sur la démocratie en Europe et La Loi naturelle et les droits de l’homme.
Jean-Claude Michéa sur le libéralisme, notamment
L’Empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale.
Ernest Renan sur la question de la nation :
Qu’est-ce qu’une nation?.

Sur l’économie : John Maynard Keynes, notamment « L’autosuffisance nationale » ; et Jacques Sapir, La Démondialisation.

 

Revues et journaux à suivre : Front populaire (site), Perspectives libres (site).

 

A suivre sur internet : Le Cercle Aristote (site et chaîne Youtube), J’suis pas content TV (chaîne Youtube, chaîne humoristique et d’analyse plus sérieuse), Trouble Fait (chaîne Youtube).