Le devoir de l’État est probablement celui de protéger ses citoyens, de garantir leurs libertés, etc… C’est, entre autres, pour cela que nous sommes supposés payer nos impôts, que nous finançons l’effort étatique qui est sensé visé le bien commun dont nous sommes supposément bénéficiaires. À l’ère de la covid-19, ces belles idées semblent tomber en désuétude, l’État ne cherche plus à garantir les libertés de chacun, au contraire, il ne fait que décréter de nouvelles lois liberticides au fur et à mesure des semaines qui passent. C’est encore plus flagrant lorsqu’il fini par atteindre à la liberté la plus fondamentale et qu’il nous interdit de subvenir à nos besoins : c’est ce que vivent la plupart des indépendants en ce moment, notamment dans les milieux de l’hôtellerie, de la restauration, les bars, etc…

Dans cette article, je vous parlerais de la situation des restaurateurs en Suisse car c’est celle que je connais le mieux, mais ce que j’écris et plus que probablement valable pour la plupart des pays en Europe et pour les milieux que j’ai énuméré ci-dessus. Les restaurants ont été fermés brutalement au début de la pandémie, ce n’est que tardivement cependant qu’ils ont pu entrevoir un début de compensation aux énormes pertes qui commençaient à s’accumuler. En effet, personne ne peut espérer rester à flot alors qu’il continue à devoir payer factures (fournisseurs, marchandises, etc…), charges sociales, une partie des salaires, loyer, etc… Les charges continuaient à s’additionner alors que le chiffre d’affaire, lui, atteignait le zéro pointé.

C’est après un bon moment de dérive que certaines indemnités ont été délivrées et certains loyers pardonnés, l’inverse aurait été indécent lorsque l’on vit dans un État qui se targue années après années de présenter un bilan largement positif. Mais dès qu’il a été possible de rouvrir, les aides ont disparu avec, des normes d’hygiènes et de restriction des contacts très contraignantes ont été imposées et, comme on pouvait s’y attendre, les clients ne se sont pas bousculés pour profiter des restaurants de l’ère de la covid-19. Malgré tout cela, les restaurateurs ne pouvaient que se réjouir de retrouver une activité, à un rythme ralenti certes, mais cette activité entretenait l’espoir de pouvoir continuer à vivre et de pouvoir à nouveau subvenir à leurs besoins. Mais l’État décida encore de frapper et de fermer bars et restaurants. Il est bien connu que ce sont les seuls endroits où il est possible de tomber malade, cela semble évident… On retrouve dès lors le même schéma, les charges s’accumulent, les revenus disparaissent. Et lorsque l’État ne souhaite plus payer d’indemnités, il autorise les restaurants à ouvrir en alourdissant encore plus les normes restrictives. Les restaurants étant ainsi supposément capables de générer un revenu malgré le fait que l’on ai découragé l’éventuelle clientèle, l’État peut se laver les mains de la situation des restaurateurs indépendants et les laisser mourir petit à petit.

À ce demander pourquoi on paye nos impôts… Chaque années, nous nous voyons obligés de payer une somme indécente à l’État. Ce même État si prompt à trouver et à payer un logement aux migrants préfère fermer les yeux face à la souffrance de ses propres citoyens. Celui qui va subvenir aux besoin de personnes qui ne cherchent en aucun cas à contribuer à la société, décide désormais de laisser mourir bon nombre de ses contribuables. Le tout en continuant de taxer des citoyens qui ne profitent plus des services étatiques, mais qui se retrouvent obligés de donner le peu de revenus qui leur reste à leur bourreau.