À moins que Donald J. Trump ne réussisse à prouver en justice qu’il y a eu suffisamment de fraude dans l’élection présidentielle de cette année, il quittera certainement la maison blanche en janvier 2021. Des preuves de certains actes illégaux ont été découvertes mais pour l’instant rien qui ne serait suffisant pour faire tourner l’élection en faveur de Donald Trump. Cette élection fut particulière à plusieurs niveaux, d’une part les états ne sont habituellement pas appelés à devoir gérer autant de votes par la poste d’autre part les élections étaient ouvertes bien avant le jour de l’élection ce qui a certainement causé pas mal de déception si l’on juge par le nombre de gens qui ont fait la recherche « Peut-ont changer son vote ? » sur Google après les différents débats présidentiels. Si vous vous posez vous-même la question : Dans la plupart des cas, non.

Je dois dire que je trouve très curieux qu’un homme ayant dû abandonner sa campagne en 1988 pour avoir plagié ses discours finisse président des États-Unis plus de 30 ans plus tard. Plus étrange encore est que sa « Running mate » Kamala Harris l’ait comparé à des ségrégationnistes lors des primaires du parti démocrate avant de se ranger à ses côtés. Mais le comble arrivera sans doute bientôt si Kamala Harris fini présidente des États-Unis en ayant été rejetée par son parti, étant parmi les premiers candidats à devoir abdiquer durant les primaires démocrates. Un nombre important de femmes mériteraient d’être présidente avant elle et il ne peut y avoir qu’une seule première. L’événement historique serait gâché.

Ceux qui s’attendent à apprécier davantage les États-Unis après cette élection feraient bien de se raviser. Quoiqu’on dise sur Donald Trump, depuis ma naissance il s’agit du premier président n’ayant pas démarré de nouvelles guerres, ce qui est notable. Aussi, son attitude « America First » aurait pu nous préserver d’une Amérique qui cherche à s’exporter et s’impliquer dans les affaires d’États où elle n’a rien à faire. Il est très probable que l’oncle Sam retourne à ses bonnes vieilles habitudes globalisatrices avec un président faisant partie du « Marais » tel que le décriaient les supporters de Trump. L’Amérique qui a été l’Amérique pro-Trump n’a pas non plus disparu parce que le candidat n’a pas été élu. Les idées qui l’ont fait élire sont toujours présentes dans la population des États-Unis. Les hyènes qui souhaiteraient que ces valeurs influentes dans cette partie non-négligeable et de plus en plus diverse de la population disparaissent devraient s’attendre à de mauvaises surprises.

Pour finir sur une note agréable, on notera que les manifestations de colères aux États-Unis suite à cette élection furent jusqu’à aujourd’hui non-violentes, ce qui n’aurait certainement pas été le cas si Trump avait été réélu si on en croit le nombre important de commerce qui avait installé des planches sur leurs vitres en prévision de l’élection. Nous verrons bien si les appels à l’unité de Biden réussiront à calmer l’intolérance des membres de son propre parti. Bien qu’il semble très probable que ce comportement enfantin, criard et désastreux du parti démocrate à chaque fois qu’un républicain est élu, ne disparaisse pas.

Les sources : https://thefederalist.com/2020/08/11/flashback-kamala-harris-attacked-biden-as-a-racist-segregationist-during-democrat-debates/

https://www.businessinsider.fr/us/plagiarism-scandal-joe-biden-first-presidential-run-1988-2019-3?op=1